REDONNER DE LA VALEUR A SON TEMPS ET DONC, A SOI !
- Chloé
- 15 nov. 2020
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 22 sept. 2022
Vous vous demandez peut-être par quel moyen peut-on donner de la valeur à son temps ?
Dans la société actuelle, le constat du culte de la performance n'est pas nouveau. Professionnellement, (mais pas que) il nous faut être toujours plus efficace, productif, rapide et ce, face à un interlocuteur toujours moins patient.
Par exemple, professionnellement, on a tendance à rester joignable hors du bureau. On regarde s'il n'y a pas d'urgence dans les emails, on prend des appels professionnels en soirée, etc. On a tendance à s'adapter et en faire toujours plus. On oublie les limites, on ne sait plus ce qui est normal ou non.
Donner de la valeur à son temps, à sa personne serait par exemple de poser une limite vie privée / vie professionnelle. A quelle heure estime t-on que nous n'avons plus à être joignable professionnellement ?
"Stop, il est 18h, je quitte le bureau. La soirée est pour moi, pour me ressourcer, le reste attendra demain."
On saute des repas, on dort moins, on supprime les loisirs, les moments de convivialité ... "tout ça, c'est pas important, c'est 'quand j'ai le temps' ".
On étouffe également les symptômes du corps avec toujours plus de cachets (pour cacher ?). Parce qu'on devient une machine et qu'on doit tenir. Coûte que coûte. Il le faut.
A ce jour, dans cette société, on propose des médicaments pour rendre supportable le stress et l'anxiété... La question est : n'est-ce pas mon environnement que je dois revoir pour me sentir bien, plutôt que m'adapter -moi- à un environnement qui ne me convient pas, n’est pas bon pour moi ?
Si le corps montre une faiblesse : du stress, des angoisses, des maux de tête, etc, c'est qu'il tente de communiquer. De dire que quelque chose ne va pas. Éteindre cette alarme, c'est reculer pour mieux sauter.
Factuellement, quand une voiture n'a plus d'essence, elle s'arrête. Pourquoi en serait-il autrement chez l'humain ? S'il n'a plus d'énergie, il s'arrête également.
On peut alors se demander : Qu'est-ce qui me pompe de l'énergie et qu'est-ce qui me ressource ?
Le stress, l'angoisse et la peur (entres autres) déchargent. Pas besoin d'être énergéticien pour en faire le constat. Vous rentrez chez vous après une journée de travail stressante, vous êtes épuisé. On pourrait même dire “vidé” en argo. Terme très imagé et très parlant.
En revanche, les activités / hobbies / soirées avec des amis -la joie en somme- rechargent. En se changeant les idées, en prenant un peu de temps pour soi, on se sent mieux.
C'est mathématique. Comment espérer être "frais et dispo" pour le lendemain matin si -après une journée épouvantable- on rentre, on continue à regarder ses emails, et on file au lit ?
Comme la vidéo ci-après l'expose, tout est une question d'équilibre. Et se ménager du temps pour soi, sans contrainte de performance, sans but, est à la fois un besoin et un droit. Ne pas y répondre crée une frustration.
Nécessité de faire un point sur ses besoins et sur ses droits afin de poser ses limites et s'organiser des moments pour soi.
Lâchez vos stylos et n'attendez pas le weekend pour vous ressourcer !
Bonne semaine, Chloé NOYAU
“Reposer son cerveau” Albert Moukheiber
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